samedi, février 26, 2005

Saule pleureur

Aujourd’hui, Philippe est rentré chez lui, a éteint la lumière est s’est étendu sur son lit froissé de solitude. Les quatre murs entre lesquels il s’est cloîtré sont un album photo lourd de souvenirs. Amenez-lui de l’amnésie car il n’a pas le courage d’oublier. Son plafond, devenu blanc à trop le regarder ne le fait même plus sourire comme les nombreuses nuits qu’il a passées sous un ciel à la belle étoile.



Sa tête est un roman inachevé car il n’a pas le courage de vivre entre les lignes. Sa plume, enveloppée de secrets, reste muette devant la page blanche de sa matière grise. Philippe irait bien prendre l’air mais se sent trop fragile pour la soulever. Il préfère la fuir en écoutant l’air de rien. Les sons en sont moins perçants mais les éclats n’éclaboussent point son cœur qui se pleure.



--Alex.